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de gauche à droite: Jean Jacques Canessa, Pierre Paul Battiloni, Dominique Lanfranchi,  Julia Sanguinetti, Philippe Maire, Lamia Chebani, Serge Guardiola, Paul Casalonga.

 

03/12/2013

 

Le 22 novembre dernier, des élus de la Corse ont été reçus par Manuel VALLS, ministre de l’intérieur et Marylise LEBRANCHU ministre de la décentralisation. A la suite de cet entretien, un calendrier a été mis en place pour étudier les différents aspects de la demande de l’assemblée de Corse qui vise à une révision constitutionnelle en vue d’obtenir une nouvelle évolution institutionnelle du statut de la Corse.

Souhaitant intervenir en amont de ces travaux, AEIV rappelle que les étapes successives de décentralisation se sont soldées par un transfert dans les régions de certaines missions, sans assortir ce transfert de celui des moyens budgétaires et adaptés. La conséquence de cette situation a été fortement ressentie par le citoyen contribuable qui a continué à payer des impôts sur le revenu à un niveau très élevé et des impôts locaux qui ont subi une escalade vertigineuse.

 

AEIV tient à préciser que  la dialectique technocratique du mot« décentralisation » ne doit plus  masquer une action organisée de déréglementation orchestrée par le pouvoir financier.

 

Seul un projet dit de « décentralisation » ou « d’autonomie » qui garantisse une solidarité a un véritable sens. Le passage souhaité d’une république « jacobine » à une organisation fédéraliste en laquelle nous croyons, ne peut se concevoir sans la création d’un fond interrégional de péréquation qui équilibrerait la richesse des territoires. Le projet de réforme porté actuellement par le Gouvernement ne laisse en aucun cas présager de cette volonté. Nous défendons l’idée d’une égalité des territoires et non de réformes qui conduiraient à accentuer une inégalité en créant des régions à plusieurs vitesses, les riches et les pauvres. La Corse peu ou mal développée en serait l’une des premières pénalisée, car elle est certes riche par ses ressources, mais elle n’a pas les moyens de les valoriser.

 

Une nouvelle étape de décentralisation doit aujourd’hui, telle que nous la concevons, être celle d’un pas vers la transformation écologique de l’économie et de la société, celle qui guide vers une VIème république ambitieuse et volontariste. Elle ne doit  plus masquer la frilosité ou la résistance des responsables politiques à s’inscrire dans une logique de progrès.

 

Nous rappelons en outre, qu’une réforme institutionnelle doit être celle qui rende la démocratie active et le citoyen acteur. Aussi, en Corse plus qu’ailleurs, une réforme institutionnelle doit déboucher sur une simplification de l’organisation institutionnelle du territoire. Le renforcement du pouvoir des régions ne peut avoir d’opérationnalité s’il est segmenté de façon populiste, sans projet global. La suppression des départements, et la transformation des intercommunalités en collectivités de plein exercice ne peuvent disparaitre des revendications de la Corse dans un projet de réforme. Tout projet qui n’exigerait pas une péréquation fiscale entre territoires riches et territoires pauvres, laisserait notre île dans la difficulté majeure de développer harmonieusement ses richesses et sortir la Corse des inégalités sociales dont elle souffre aujourd’hui.

 

Par ailleurs, tout projet qui déconcentrerait davantage de responsabilités en Corse devra en préciser la mise en œuvre selon un processus garantissant encore plus la transparence démocratique. En effet, les bandes organisées et le grand banditisme dont les causes et les conséquences sont trop minimisées par les différents gouvernements pourraient alors être tentés davantage encore par l’exercice du pouvoir par hommes de paille interposés.

Porteur et défenseur du principe d’autonomie pour les régions, EELV dénoncera tout projet dit de « décentralisation » ou tout statut nouveau pour la Corse, qui confronterait sans le dire, notre île à des difficultés supplémentaires.

 

Nous alertons donc, le gouvernement et les élus de l’assemblée de Corse, sur la vigilance qu’il convient d’avoir lorsque l’on est demandeurs de réformes de cette envergure. Nous appelons les citoyens à se joindre à EELV-AEIV pour, ensemble, réclamer que soit mesurées avec responsabilité les conséquences d’une « fausse » ou mauvaise réforme. Nous devons exiger une véritable réforme qui dise avec clarté où elle mène les Corses, la Corse et de quelle façon.

 

AEIV veillera avec la plus grande vigilance au développement de ce dossier et au besoin, en appellera aux citoyens.

 

ACTUALITES 2013 EELV/AEIV

PROJET DE GOLFS EN BALAGNE EELV SE MOBILISE

 

Assemblée de Corse – AEIV demande le retrait d’une délibération concernant la construction de 2 gofls en Balagna

 

« Stupéfait de voir inscrit à l’ordre du jour de la session des 25 et 26 avril prochain de l’Assemblée de Corse le projet de construction, pour plus de 13 millions d’euros, de deux golfs en Balagne à 20 km l’un de l’autre, sans aucune information ni débat avec la population concernée.

Outre l’aspect très contestable de la prétendue rentabilité de l’industrie golfique, qui « s’écroule »

incontestablement partout dans le monde. A titre d’exemple, le golf est en récession dans le plus grand pays golfique : les USA, ou les parcours ferment). Le Sud-Ouest qui, contrairement à la Corse est, historiquement, une terre de golf, avait utilisé les mêmes arguments que ceux lus dans ce projet de délibération, et, force est de constater que l’échec est total puisque les golfeurs britanniques et du nord continuent à aller en Espagne.

Outre l’aspect environnemental catastrophique que peut engendrer l’installation de ces parcours : consommation d’eau équivalente à celle de ville de 6 à 30 000 habitants selon les climats, consommation de bonnes terres agricoles, utilisation de pesticides, nitrates, produits phytos, entretien intensif (polluant l’air), perte de la biodiversité (faune et flore)….

AEIV dénonce :

- L’incohérence qu’une telle décision représenterait à l’heure où l’Assemblée de Corse elle-même élabore son PADDUC.

- Le déni de démocratie qu’elle manifesterait en ne tenant aucun compte de la charte de développement de la Balagne, validée par ses 36 communes et ses 3 communautés de communes, ni a fortiori de son SCOT en cours d’élaboration.

- L’abus de pouvoir qu’une telle décision, si elle venait à être prise, représenterait, en termes de gestion et d’attribution démocratiques des fonds publics et d’aménagement du territoire.

Si tel devait être le cas, en tant que telle elle devrait être déférée devant les instances adéquates par les citoyens révoltés.

AEIV demande le retrait de cette délibération jusqu’à l’adoption du PADDUC et du SCOT du pays de Balagne. »

STATUT DE RESIDENT

 

AEIV salue le travail de la commission « des compétences législatives et règlementaires », tant sur la méthode qui augure de nouveaux rapports entre les élus de différents courants politiques que sur la qualité du rapport final.

Toutefois, le  projet de statut de résident comme moyen de juguler la spéculation ne nous semble pas la bonne solution pour les raisons suivantes :

 

- Il ne limitera pas le taux de résidences secondaires, si l’on considère les résidences touristiques destinées à la location qui feront la joie des spéculateurs insulaires, de la même façon.  Lier la spéculation immobilière et la résidence secondaire au simple fait de la propriété ne peut pas résoudre la difficulté d’accès au logement pour les résidents, ni la flambée des prix du foncier qui la conditionne.

 

- Dans la situation actuelle de la Corse il peut conduire à une institutionnalisation des prête-noms, qui ne répondra pas à la spéculation immobilière et pourrait emplifier la logique d'un système mafieux.

 

-Il pose la question d’une résidence acquise dans les délais définis par le statut et d’un départ  de l’ile à posteriori.

 

-il pose la question de la Diaspora non résidente de fait. Ouvrir le statut de résident à la diaspora reviendrait à accepter un droit du sang auquel nous sommes opposés.

 

La question de la résidence peut en revanche ouvrir un vrai débat si elle est liée au droit démocratique.

 

En ce sens, AEIV est favorable à une citoyenneté de résidence, liée au droit de vote et  au droit du sol, par laquelle la notion de « communauté de destin » prend tout son sens. 

 

AEIV soutient qu’une moralisation du marché immobilier et foncier pourrait en grande partie passer par une révision des dispositions qui concernent le statut actuel des résidences secondaires dont l’explosion du nombre a provoqué l’apoplexie que nous connaissons. C’est pourquoi nous attendons avec espoir que les députés et les sénateurs, dans le débat en cours de la loi Duflot sur le logement, se battent pour faire adopter les amendements suivants que nous avons proposés et qui pourraient être relayés et soutenu par l’assemblée de Corse :

 

               -          Stopper au plus vite, les dispositifs de défiscalisation                      concernant l’hébergement touristique neuf et faire un vrai bilan                des dispositifs qui ont couru depuis le début des années 2000                et avant. 

 

-          Inclure l’habitat en résidences secondaires dans le calcul imposé aux communes pour la construction de logements sociaux (loi SRU). Aujourd’hui en effet, aucune commune touristique n’est contrainte à la construction de logements sociaux, puisque toutes sont trop petites en termes d’habitants permanents.

 

-          Aligner toute commune dépassant 30 % de résidences secondaires à cette obligation d’ouvrir des logements sociaux.

 

-          Utiliser les expériences suisses, italiennes, anglaises pour mettre en place des dispositifs limitant le taux de résidences secondaires à 25 % (et évidemment en priorité dans les nouveaux PLU intercommunaux).

 

-          Renforcer des clauses anti-spéculatives dans le cadre des programmes publics d’habitat destinés à l’accession à la propriété.

 

-          Relever des taux de fiscalité sur les résidences secondaires non mises sur le marché locatif (le niveau différencié pour la taxe d’habitation est un mécanisme à élargir). En même temps, mettre en place des garanties pour les propriétaires face aux impayés.

 

-          Permettre le découplage des statuts du logement touristique et permanent, avec droit de préemption pour les communes sur le rachat des résidences secondaires pour favoriser leur reconversion en logement permanent ou en hébergements touristiques productifs.

 

-          Obliger réellement les territoires à appliquer des politiques foncières de long terme préservant les terres agricoles. Il y a  lieu notamment d’accélérer la mise en place de Schémas de cohérence territoriale (SCOT) sur les zones touristiques. A travailler sur des PLU adaptés aux spécificités du tourisme (zonages par exemple) : en effet aujourd’hui la loi ne permet pas au maire de statuer sur le caractère d’un permis de construire : habitation permanente ou secondaire, etc.

 

-          Rendre, pour la montagne les Schémas de massifs prescriptifs en matière d’urbanisme, créer des Schémas littoraux à l’instar des Schémas de massifs…

 

RENTREE POLITIQUE SEPTEMBRE 2013

CUNTRASTU

 

 corse matin 18 mars 2013

 

Cuntrastu s'est mis au vert ce dimanche.

 

C'est Julia Sanguinetti, désormais à la tête du parti écologique insulaire qui, hier, était l'invitée du magazine politique présenté par Jean-Vitus Albertini (France 3 Corse Via Stella), Roger Antech (Corse-Matin) et Alexandre Sanguinetti (RCFM).

 

Engagée en politique depuis 2006, membre de l'exécutif du PNC qu'elle a quitté l'an dernier, candidate aux élections municipales de Cauro en 2008, puis aux territoriales de 2010 sur la liste Femu a Corsica, candidate également aux cantonales à Bastelica en 2011

 

 Julia Sanguinetti est désormais la secrétaire régionale du mouvement Europa-Eculugia-I Verdi. Un mouvement né en novembre dernier à Corte. Europa Eculugia- I Verdi n'est autre que la déclinaison corsisée d'Europe Ecologie-Les Verts, parti fondé il y a deux ans au plan national.

 

« Des méthodes de voyous »

 

De la création de ce mouvement à la nécessité de structurer le mouvement écologique en passant par les préoccupations énergétiques, Julia Sanguinetti a commenté l'actualité.

 

L'émission a débuté, comme toujours, avec le même thème : la violence. Ayant interpellé assez vertement le ministre de l'Intérieur dans un courrier, la responsable du parti écologique insulaire n'hésite pas à mettre en exergue l'absence de volonté politique.

 

« Il y a longtemps que la Corse attend des résultats et des actions de la part de l'État. Sur une île de 300 000 habitants comment l'État français et la police française, extrêmement puissants, arrivent-ils à obtenir aussi peu de résultats ? »

 

Sans ambages, Julia Sanguinetti dénonce « la complicité entre l'État et la justice pour camoufler une omerta qui viendrait de l'appareil de l'État. Ce sont des méthodes de voyous ».

 

Mafia justement, le ministre de l'Intérieur a prononcé le mot à l'automne en Corse. Il préconisait même un pôle anti-mafia.« Il faut commencer par employer les moyens de droit commun. Donnons les moyens à la justice de fonctionner normalement, sans imaginer des stratégies qui peuvent faire peur à la population »,répond Julia Sanguinetti.

 

Elle réfute le terme de mafia,« rien ne nous démontre qu'une mafia existe », dit-elle, en s'opposant en revanche clairement aux juridictions d'exception. L'omerta ? «Le citoyen ne peut pas se substituer à la police et faire des enquêtes. On ne peut pas appeler à la délation. »Du banditisme aux dérives de la société, Julia Sanguinetti regrette l'impuissance de la société pour sortir de la violence.

 

« Nous avions besoin de nous structurer »

 

Au niveau politique, Julia Sanguinetti justifie la création de son parti : « Nous avions besoin de nous structurer politiquement. Il était nécessaire d'avoir une mouvance écologique en Corse car l'écologie est au centre des préoccupations des citoyens ».

 

Elle clarifie aussi sa position vis-à-vis du mouvement nationaliste qui a longtemps chaperonné la démarche écologique :« Il y avait des rapprochements avec le mouvement nationaliste, mais il n'y a jamais eu de fusion ».

 

Et les alliances au niveau national ? « Il n'y a rien qui nous lie indéfiniment à aucun parti. D'autres alliances, avec des progressistes, pourraient être trouvées pour les prochains scrutins. Il faut cependant qu'ils mettent les thèmes écologistes en priorité ».

Pour les municipales d'Ajaccio,Europe Ecologie-Les Verts sera présent. Julia Sanguinetti l'a confirmé.« On est loin d'un accord avec le maire sortant, mais on est en phase d'échange », avoue-t-elle. « La gestion de Simon Renucci n'est pas si négative que ça ».

 

À Cauro, sa position avait fait basculer l'élection

 

« On ne peut pas comparer la politique d'une commune et la politique d'un grand centre urbain.

Je m'y suis opposée pendant très longtemps à la politique de cette  majorité, car les choix étaient contraires à l'intérêt collectif. À partir du moment où ils ont accepté de réfléchir à mes propositions, les choses ont évolué ».

 

Quant à la gauche qui a géré l'institution régionale, elle pense qu'il y a du progrès « par rapport à la majorité précédente », notamment dans la concertation.

Mais elle admet que, sur le fond, « la majorité actuelle perd du temps. Ils utilisent cette mandature pour faire un programme pour la Corse ».Et quand on évoque la bonne organisation institutionnelle de la Corse, Julia Sanguinetti se défoule. Elle rêve d'une simplification administrative : « La Corse est dans un gouffre. Regardons l'Alsace, l'efficacité de leur réforme. Allégeons. Supprimons. Les conseils généraux doivent disparaître. Les toutes petites communes doivent disparaître. Oui, il y a trop d'élus en Corse. Il faut rationaliser. Réfléchir en terme d'efficacité. Il faut enlever des échelons et conserver l'échelon le plus pertinent qui est l'échelon régional ».

Face au rejet du Conseil constitutionnel concernant la prorogation du régime fiscal particulierde l’arrêté Miot, nous tenons à prendre position en réponse à l’inquiétude exprimée par lesCorses confrontés à cette décision.

 

Notre expression n’a pas vocation à contester le principe des droits de succession ou celui del’égalité des citoyens devant l’impôt, mais de rappeler qu’EELV a toujours soutenu quel’égalité se construit en sachant considérer différemment les réalités singulières.

 

L’arrêté Miot a conduit à un mécanisme de dérogation fiscale qui, bien qu’ayant eu desaspects pervers, a eu également des aspects positifs qui ne sauraient être niés ou ignorés.L’absence de titres de propriétés avait conduit les accords de Matignon à créer le GIRTEC pour remédier à cette situation historique mais celui-ci n’a pu réaliser que 6% desreconstitutions de titres.

 

De ce fait, le régime transitoire consécutif eux effets de l’arrêtéMIOT ne saurait être supprimé brutalement tant que le GIRTEC n’aura pas terminé samission. L’Etat ne peut raisonnablement balayer deux siècles d’histoire sous sa responsabilité,sans en mesurer les conséquences parfois dramatiques.

 

Sans contester l'idée que soit remise àplat la situation, si un débat serein et transparent doit y conduire, nous ne pouvons noussatisfaire qu'un usage deux fois centenaire se trouve interdit, d'un seul coup, par une décisionrendue en toute discrétion un 29 décembre !La réalité socio-économique de la Corse ne se s’évaporera pas en une décision tranchante du Conseil constitutionnel et la brutalité d’une décision politique serait le pire remède apportéaux maux dont souffre la Corse.

 

La Corse fait partie des régions où les ressources des habitants sont les plus faibles avec unparc de l’habitat social très en dessous de la moyenne nationale. De plus, il est important desouligner qu’il s’agit d’un parc de l’habitat caractérisé par 34% de résidences secondaires,faisant encourir le risque à la Corse de passer progressivement de territoire de vie à territoireexclusivement touristique. Cette réalité a déjà des conséquences écologiques graves liées àune forte pression foncière sur les espaces littoraux et les terres agricoles

 

La forte attractivité de la Corse pour un tourisme résidentiel engendre un écart démesuré entre
les revenus du travail sur l’île et la valeur marchande du foncier. La solution à long terme ne pourra surgir que de la mise en œuvre d’un plan de développement compatible avec les
exigences d'un développement durable : diversification des secteurs économiques, agriculture de proximité, autosuffisance alimentaire, revitalisation des espaces ruraux, adaptation des
mesures compatibles avec les singularités locales, politique active du logement permettant à chacun l’accès à ce droit fondamental, politique d’autonomie énergétique…

 

S’il eut été logique d’entrer dans le droit commun successoral conçu pour veiller à la mobilité
du bâti, l’immobilisme et les mauvais choix politiques nationaux et locaux, depuis tout ce temps, ne le permettent pas aujourd’hui sans une catastrophe économique et sociale qui
amplifierait, en l’état, violence, affairisme et inégalités.
La réflexion sur les arrêtés Miot, doit être subordonnée aux éléments de la mise en œuvre d’un PADDUC cohérent, d’une vraie relance de l’économie et une politique active du
logement répondant à la problématique objective d’un taux trop important de résidences secondaires.


Faisant suite à la décision du Conseil constitutionnel, Europe Écologie Les Verts défendra auprès du gouvernement, un régime fiscal transitoire et adapté, qui prenne en compte la
singularité de la Corse, de son histoire, la vie de ses habitants et le calendrier du travail du GIRTEC.
Les groupes parlementaires d’EELV travaillent à des propositions de régime successoral adapté en collaboration avec ses militants Corses, en vue de la prochaine loi de finance
rectificative du gouvernement.


Pascal Durand, secrétaire national EELV
Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au sénat
Pour AEIV, Julia Sanguinetti secrétaire régionale

 

 

ARRETE MIOT

 

COMMUNIQUE

 

Le conseil constitutionnel vient de rejeter l’article de la loi de finance relatif à la prorogation des arrêtés Miot. Face à cette décision scandaleuse qui aggraverait la situation économique de notre île, AEIV appelle les élus de Corse à réagir avec fermeté et aux Corses à se mobiliser, afin de conduire le gouvernement à trouver une solution permettant la sauvegarde de cette disposition, que l'on ne peut raisonnablement pas qualifier d'anticonstitutionnelle au regard de son antériorité!

 

- Au regard de la spéculation immobilière qui frappe la Corse de plein fouet, l’arrêt brutal des arrêtés Miot aurait un effet additionnel, aux difficultés d’accès au logement déjà dramatique, et à la flambée des prix de l’immobilier

 

.- Au regard de la situation sociale de la Corse, cela condamnerait la grande majorité des Corses, à vendre leur patrimoine afin de pouvoir acquitter les frais.

 

Aux vues de la composition du conseil constitutionnel dans lequel on retrouve Nicolas Sarkozy, jacques Chirac, jean louis Debré, Valéry Giscard d’Estaing et une majorité d’autres personnalités de droite, il n’est pas étonnant que ces gardiens des grandes fortunes aient rejeté dans le même temps et de façon tout aussi scandaleuse, la juste taxation des plus fortunés.

 

AEIV souhaite que dès demain le gouvernement, les députés et les sénateurs progressistes, défendent et reformulent ces deux articles avec la même conviction. Le débat est aujourd’hui ouvert publiquement et AEIV formule le souhait qu’il ne se limite pas à des postures politiciennes, mais bien à une prise de conscience. Les arrêtés Miot il y a deux siècles avaient pris en compte la réalité sociale particulièrement précaire de la Corse.

 

Force est de constater, que ces deux siècles n’ont pas suffit aux politiques menées, à inverser cette tendance ; que des décennies de mono activité touristique ont fait apparaître de surcroît le phénomène de spéculation foncière et immobilière qui, cumulé à la précarité et à la désertification, rendent dangereuse la sortie des arrêtes MIOT.

 

S’il eut été logique d’entrer dans le droit commun des droits de successions conçus pour veiller à la mobilité du bâti, (qui en soi, n’est pas une mauvaise chose), l’immobilisme et les mauvais choix politiques Nationaux comme locaux, depuis tout ce temps, ne le permettent pas aujourd’hui sans une catastrophe économique et sociale qui amplifierait, en l’état, violence, affairisme et inégalités.

 

Pour AEIV, la réflexion sur les arrêtes Miot, doit être subordonnée aux éléments objectifs de la mise en œuvre d' un PADDUC cohérent, d’ une relance de l’économie, notamment une revitalisation rurale et une politique active du logement limitant notamment la quantité des résidences secondaires.

AIDE ALIMENTAIRE EUROPEENNE EELV SE MOBILISE

DECENTRALISATION REFORME INSTITUTIONNELLE. CONFERENCE DE PRESSE

MUNICIPALES AJACCIO

MOBILISATION CONTRE DES GOLFS EN BALAGNE

MOBILISATION

CONTRE LES CENTRALES AU FUEL LOURD, 

POUR UNE TRANSITION VERS LES ENERGIES RENOUVELABLES

 

VISITE DE KARIM ZERIBI 

 

RENCONTRE CONSTRUCTIVE ET CHALEREUSE AVEC LES ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE MOBILISES SUR LES QUARTIERS EN DIFFICULTE

MUNICIPALES DE BASTIA

CONFERENCES SUR LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

AJACCIO

BASTIA

ARRETE MIOT

CONFERENCE DE PRESSE             ET TRIBUNE

NOTRE DAME DES LANDES

SOUTIEN AUX COPAINS AU DEPART DU DERNIER AVION POUR NANTES

Auropa Eculugia I Verdi, sera présente au rassemblement du 21 avril sur le site d'A Testa Ventilegna (commune de Figari) à partir de 10h et appelle ses militants et sympathisants à rejoindre cette mobilisation.

 

Dans l'attente de l'approbation du nouveau PADDUC, respectueux de l'environnement et conforme aux intérêts de la population Corse, Auropa Eculugia I Verdi demande le maintien de la cartographie actuelle des espaces remarquables, l'inconstructibilité de toutes les ZNIEFF et zones Natura 2000, ainsi que le gel de tous les projets immobiliers sur ces sites.

TESTA VENTILEGNA

ZNIEFF

COMMUNIQUE AEIV

 

Un dixième homicide depuis le début de cette année 2013 vient de frapper à nouveau la Corse. C’est jean Luc CHIAPPINI, maire de LETIA et président du parc naturel régional de Corse qui est tombé cette fois sous les balles des tueurs.

 

L'anarchie s’installe et la situation de la Corse continue de se dégrader. Nous assistons à une dérégulation de la société. Après la récession économique et un taux de chômage record, la précarité et les difficultés sociales c’est aujourd’hui la peur qui étreint la population.                                                                                                                                                                                                          En effet, les tueurs ont démontré qu’ils peuvent agir quand bon leur semble et tuer en toute impunité, pour des raisons que le citoyen ignore. La peur est-elle la finalité recherchée afin de terroriser la population ? Dans quel but ? S’assurer le partage du territoire par le grand banditisme local?

 

La résolution des affaires de meurtres en Corse semble demeurer difficile malgré les moyens humains et technologiques dont disposent les forces de police, l’Etat de droit recule et les promesses faites par les ministres de l’intérieur et de la justice ne sont pas concrétisées par des résultats probants.Un sentiment d’impuissance s’installe peu à peu dans la population et ouvre la porte à un sentiment de fatalité, dangereux pour l’avenir de la démocratie.Nous ne devons ni reculer, ni nous taire devant de tels agissements. Ils sont inacceptables et nos voix doivent s’élever collectivement aussi fort et aussi souvent que cela sera nécessaire. Le droit et la justice doivent reprendre leur place dans l’ile.

 

AEIV en appelle au président de la république pour que des moyens judiciaires réels et importants soient instaurés immédiatement en Corse, afin de restaurer l’Etat de droit. C’est à cette seule condition que la Corse pourra envisager son avenir sereinement.

ASSASSINAT JEAN LUC CHIAPPINI

Une délégation composée de Julia SANGUINETTI,secrétaire régionale d’Europe Écologie les Verts et de Dominique LANFRANCHI, président de l’association A SENTINELLA a été reçue ce vendredi à la préfecture d’AJACCIO par Delphine BATHO, ministre de l écologie, du développement durable et de l’énergie. A cette occasion, un certain nombre de sujets concernant la Corse et relevant de son ministère ont été évoqués.

 

Cette entrevue s’étant déroulée dans un climat de confiance, la délégation à évoqué le futur démarrage de la centrale de LUCCIANA au fioul léger, sa future alimentation au gaz naturel, la réalisation du projet CYRENNEE et l’alimentation de la future centrale d’AJACCIO au gaz naturel.

La ministre nous a affirmé sa volonté d’alimenter la Corse en GNL. Concernant la nouvelle centrale de LUCCIANA, Elle s’est engagée d'une part, à modifier la Programmation pluriannuelle des investissements en y faisant figurer expressément le fioul léger et d’autre part, à annuler l’arrêté préfectoral autorisant le démarrage au fioul lourd pour y substituer un nouvel arrêté autorisant le démarrage au fioul léger.

 

Concernant l’alimentation de la Corse en gaz naturel, la ministre s’est engagée à La mise en œuvre d’une barge sur la côte orientale destinée à permettre l’alimentation en Gaz naturel Liquéfié de la Centrale de LUCCIANA ainsi que la réalisation d’un mini gazoduc, le projet CYRENEE, destiné à acheminer le gaz naturel jusqu’à la région d’AJACCIO afin d’y desservir la future centrale. La ministre a assuré que l’ensemble du projet de Gaz Naturel Liquéfié serait achevé et opérationnel en 2019 .

Bien que de nombreux projets en matière énergétique ont été annoncés par le passé et n ont jamais vu le jour tel le Gazoduc en 1990 ou le GALSI en 2010 et que le projet de gaz naturel liquéfié ne fasse encore l’objet d’aucun financement ni d’un calendrier de réalisation, La délégation a perçu une réelle volonté de Delphine BATHO de réaliser ce projet.

Nous resterons néanmoins très attentifs quant a son évolution dans les mois qui viennent. 

 

Le problème posé par l’amiante en HAUTE CORSE a été également évoqué en alertant la Ministre sur les dangers des chantiers de constructions sur les sols amiantifieres. Prenant pour exemple le chantier actuellement en cours sur la ville de BASTIA, il a été demandé que son ministère se penche attentivement sur les risques encourus par les populations, notamment en veillant à l’application stricte des normes de sécurité. La délégation a également abordés les projets privés de traitements des déchets et les risques qui en découlent:spéculation foncière, potentielles filières de blanchiment d’argent, perte de la qualité environnementale.

 

Par ailleurs, La délégation à mis particulièrement l’accent sur la nécessité de préserver les terres agricoles, évoqué les pressions foncières et immobilières qui pèsent sur le littoral et demandé la poursuite active de la délimitation du domaine public maritime qui est encore aléatoire le long du littoral et source de conflit en matière d’aménagement. 

VISITE DE DELPHINE BATHO

UNE DELEGATION EELV RECUE PAR LA MINISTRE

COMMUNIQUE EELV

 

L'état ,après avoir nié et caché les retombées radioactives à la suite de la catastrophe de Tchernobyl, a finalement été contraint de les reconnaitre; Puis il s'est obstiné à nier l'augmentation des pathologies thyroïdiennes qu'il a ensuite reconnu ,se targuant d'une évolution des pratiques médicales ; ce dernier argument a volé en éclat suite à l’enquête des chercheurs du Professeur Cremonesi et de son équipe.

 

Fidèle à son attitude dans la plupart des scandales sanitaires, la France refuse d'assumer les conséquences graves de ses négations, en prétextant un doute non fondé sur l'étude épidémiologique de scientifiques mandatés par la CTC. EELV/AEIV réclame à la ministre de la santé, une argumentation et la publication des études qui seraient contradictoires et l'auraient conduite à cette conclusion. Tout particulièrement celle de Florent De Vathaire.

 

EELV, fidèle à son engagement pour le "retrait" du nucléaire, rappelle pour l'heure, combien les dégâts qu'il cause sont graves et demande à l'Etat d'assumer ses responsabilités.

TCHERNOBYL: ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE

COMMUNIQUÉ EELV/AEIV

 

AEIV/EELV vient d’apprendre avec consternation qu’une nappe de pollution par hydrocarbure de 40 Km de long sur un kilomètre de large d’origine inconnue menace les côtes de Corse et plus particulièrement la réserve de SCANDOLA qui est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

C’est un risque insupportable auquel sont exposées les côtes de la Corse longées, notamment sur cette façade, par des chimiquiers et des pétroliers, dont nous dénonçons les risques de catastrophes qu ils font encourir depuis longtemps à toutes les activités marines. AEIV/EELV appelle les autorités Françaises: - à mettre immédiatement en œuvre les moyens de protection des côtes de la Corse et notamment de la réserve de Scandola menacée par cette nappe de pollution en basant les moyens adéquats sur place. - A déployer tous les moyens aériens pour repérer en mer les responsables de cette catastrophe et les traduire devant la justice.

POLLUTION HYDROCARBURE AU LARGE DE SCANDOLA

COMMUNIQUE AEIV

 

 

Auropa Eculugia i Verdi réagit à la position exprimée par le procureur de la République publiée par Corse-matin du 28 août concernant les incendies et feux de forêts de cet été. L’appel à témoin lancé par le procureur de la république, dans une problématique qui dépasse largement le cadre d’une culpabilité individuelle, si condamnable soit elle, détourne une fois de plus l’opinion publique de la détermination à identifier une responsabilité collective.

 

De même, la limitation à la seule lutte contre les incendies, ne constituant pas une réponse pertinente, nous estimons qu’une approche plus politique du problème serait nécessaire et bien plus efficace.

 

La méthode répressive, aussi légitime qu’elle soit après un incendie, ne ramènera pas les hectares de forêt et de maquis détruits. Si nous soutenons les professionnels, pompiers ou sapeurs pour le courage dont ils font preuve, nous appelons les responsables politiques et administratifs à faire preuve à leur tour, d’un peu plus d’audace devant de tels fléaux en œuvrant à une politique de prévention adaptée.

 

Les incendies de 2009 avaient donné lieu à de nombreux débats, au cours desquels il avait été reconnu que le recul de l’agriculture et l’absence d’exploitation des forêts privées ou publiques étaient la principale cause de ces désastres. Le bouleversement climatique fragilise les milieux et les végétaux et accentue les risques de façon considérable.

 

La communication du procureur de la République nous fait mesurer le chemin qu’il reste à parcourir pour passer de la répression à la mise en œuvre d’une véritable politique de prévention.

Toutes les forces de répression ou de professionnels du feu réunies ne remplaceront jamais l’entretien des terres par l’exploitation agricole, seule barrière reconnue et ancestrale aux feux en Méditerranée.

 

Les moyens donnés à la lutte contre les incendies augmentent depuis des décennies et nous n’échappons pas pourtant chaque année, au ravage de milliers d’hectares. En revanche les feux n’ont jamais progressé dans les espaces agricoles ou sur les terrains entretenus.

Face à notre patrimoine naturel qui s’envole en fumée, nous appelons les citoyens à réagir à nos côtés.

Auropa Ecologia I Verdi FUEL LOURD

 

Une délégation EELV en corse et les représentants d' aria Linda et a Sentinella reçu par Delphine Batho, ministre de l environnement. Une délégation composée de Michèle RIVASI, députée Européenne, de militants Corses d’Europe écologie les verts, et de représentants des associations ARIA LINDA et A SENTINELLA a été reçue par Delphine BATHO, Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie le 10 septembre dans son cabinet ministériel Parisien.A cette occasion le problème de la suppression définitive des centrales à fioul en Corse et des solutions alternatives possibles a été exposé par la délégation. Delphine BATHO qui s’est engagée à examiner de près ce dossier fera également son possible pour se rendre en Corse à une date non encore déterminée. Elle y organisera également une conférence environnementale spécifique à la Corse afin que puissent s’exprimer et être pris en compte les problèmes inhérents à notre région.Pour ceux qui pouvaient encore en douter, l’alternance politique assurée par la gauche apporte un réel changement et une conception éclairée de la démocratie de proximité. Delphine BATHO vient d’en apporter la démonstration en acceptant un dialogue franc et direct avec une délégation d’Europe écologie les verts dans laquelle étaient présents des militants associatifs de Corse.

CENTRALES AU FUEL LOURD

UNE DELEGATION CORSE RECUE AU MINISTERE

FEUX DE FORETS

       LA REACTION D'EELV

VISITE DE MICHELE RIVASI EN CORSE

UNE VICTOIRE DE NOS PARTENAIRES ASSOCIATIFS, CONTRE LES CENTRALES AU FUEL LOURD 

​Dominique Lanfranchi et Philippe Maire , membres de l'executif régional d'EELV et responsables de l'association a Sentinella  

EELV/AEIV

Europe Ecologie les Verts signataire de l'appel en Corse MARCHONS CONTRE LE RACISME, invite ses adhérents et sympathisants à se joindre au rassemblement samedi 30 novembre devant les préfectures de Bastia et d'Ajaccio à 10h

 

Appel à manifester le 30 novembre (Ajaccio et Bastia)

 

Un climat nauséabond s’installe dans notre pays. La garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Christiane Taubira, a subi ces dernières semaines des attaques racistes venues de temps obscurs que l’on croyait révolus. Les déclarations racistes d’une candidate du Front national, les invectives d’enfants, téléguidés par leurs parents, traitant la ministre de la Justice de « guenon », sont une souillure pour la République.Ces propos attaquent frontalement des millions d’êtres humains originaires d’Afrique, des Caraïbes, des Amériques, de l’Océan indien, citoyens français ou non et dont les aïeux ont été jadis martyrisés du fait de leur couleur de peau. Ils constituent une atteinte violente contre toutes et tous car ils visent au cœur le pacte républicain.Nous condamnons solennellement cette dérive raciste, de même que les actes et propos qui en ont permis la maturation. Nous n’admettons pas que des millions de personnes soient déniées dans leur humanité et leur citoyenneté, que ce soit en raison de leurs origines, de leur situation sociale, de leur culture, de leur religion... Nous ne supportons pas que des boucs émissaires soient désignés comme les responsables de nos maux et comme des menaces sur notre avenir.Alors que la France doit affronter les énormes défis liés à la dégradation économique, au chômage et aux inégalités, face à ceux et à celles qui veulent aviver les souffrances sociales, les peurs et les colères, nous nous dressons pour affirmer avec force : la République n’a d’avenir qu’égale, solidaire et fraternelle.C’est pourquoi nous appelons toutes celles et ceux qui ont à cœur les valeurs de l’humanité, toutes celles et ceux qui veulent opposer l’égalité et la fraternité aux visages hideux du racisme à participer à des rassemblements le 30 novembre 2013 à Ajaccio et Bastia, dont le rendez-vous est donné à 10h, devant les préfectures, ainsi que partout en France.

BASTIA: REUNION PUBLIQUE 

UNE NOUVELLE POLITIQUE DU LOGEMENT 

PAROLES DE CORSE

LA PLACE DES ECOLOGISTES DANS LA SOCIETE CORSE

RENTREE POLITIQUE 

septembre 2012

 

       MUNICIPALES 2014          EN CORSE

        POSITIONNEMENT

MARCHONS CONTRE LE RACISME

Stephane Allegrini, représentant du groupe local Ile Rousse

Paul Casalonga, membre du conseil politique régional au rassemblement du 30 novembre

de gauche à droite: Eric Calloni conseiller général, François Tatti candidat tete de liste à la municipale de Bastia, Julia Sanguinetti Secretaire régionale EELV, Helene Sanchez, responsable du groupe local Bastia et candidate EELV sur la liste de Francois Tatti

PROJET DE DECHARGE AU COL DE BEDDIVADDI

 

Stephane Allegrini, Dominique Lanfranchi, Julia Sanguinetti, Pascal Durand, Helene Sanchez, Paul Casalonga

Jean Jacques Canessa, Conseiller fédéral

De gauche à droite: Jean Christophe Galavotti, membre du CPR, Serge Guardiola, Secretaire Régional adjoint, Julia Sanguinetti, Secrétaire Régionale, Pascal Durand, Secrétaire National, Dominique Lanfranchi, porte parole Régional

REUNION PUBLIQUE QUEL AVENIR ENERGETIQUE POUR LA CORSE?

POLITIQUE DU LOGEMENT ET BLOCAGE DES LOYERS

GDF Corse devra prendre la mesure des conclusions émises par l'Inspection des installations classées, datant du 19 septembre 2012. Des conclusions qui ne laissent aucun doute sur la dangerosité, en son état actuel, de la canalisation de transport de butane liquéfié qui traverse le territoire de la commune d'Ajaccio pour approvisionner la station de gaz de Loretto. D'obsolète, cette canalisation, en fonction depuis 1971, est aujourd'hui clairement identifiée comme présentant des risques majeurs. Trop d'eau dans le gaz, au sens premier du terme, a fini par ronger le tuyau qui court depuis l'appontement Jeanne d'Arc jusqu'au cœur de la ville. Si le tuyau n'est pas encore tout à fait percé, les rapports d'experts sont, quant à eux, remplis de données qui débouchent sur la mise à jour d'une situation« préoccupante ».C'est le mot employé dans l'avis rendu par la Dreal, la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement de Corse.

 

Retour sur des craintes mises en exergue hier, lors d'une conférence de presse d'Europe Écologie les Verts sous la houlette de sa secrétaire régionale, Julia Sanguineti. Et de diverses associations, Aria Linda, U Levante, le Garde, A Sentinella. Qui ont levé le lièvre…

 

Deux votes contre  Le 5 juillet dernier, la société GDF Suez sollicite une dérogation aux dispositions réglementaires, applicable à la canalisation de transport de butane liquéfié reliant la station de gaz de Loretto. L'actuel dispositif ne peut, en effet, être réglementairement maintenu en service au-delà du 15 septembre 2012 (arrêté du 4 août 2006), pas plus qu'il ne peut être conservé en l'état. En outre, compte tenu de la dégradation observée, sa mise en conformité n'apparaît pas envisageable. Aucun des deux projets prévus pour son remplacement, ayant reçu l'aval de l'administration pour leur réalisation, n'a été, pour l'heure, engagé. Pour le premier projet, un tracé en parallèle à la canalisation existante - appelé T0 - passant exclusivement sur le domaine public, la mise en service ne pourra pas intervenir avant la mi-2015. Cette option est, de toute façon, refusée par la Ville.

 

Pour le second tracé, utilisant les grands axes (Maréchal Juin, rocade) et nécessitant des conventions de servitudes avec des propriétaires privés - dénommé T1 - pas de mise en service envisageable avant mi-2014. D'où la dérogation demandée par GDF Suez. Jusqu'au 30 juin 2015.Tout se gâte le 11 octobre dernier lors de la présentation du dossier au Conseil départemental de l'environnement, des risques sanitaires et technologiques (CODERST). Ce dernier est composé de sept représentants de l'État, neuf représentants d'associations et quatre représentants qualifiés.

 

Le Dr Sauveur Merlenghi et Nicole Chana (Garde) votent contre au regard des éléments présentés. Ces éléments, ce sont ceux établis par les différentes expertises réalisées à partir du dépôt de dossier de GDF et GRTgaz, filiale du réseau.22 000 points de corrosion en 2009 « Nombre de points sont alarmants, expliquent Julia Sanguinetti et Jean-Nicolas Antoniotti le président d'Aria Linda.

Notamment le fait qu'en cas de rupture sur les 1 625 premiers mètres de la canalisation terrestre - les 370 derniers mètres ayant été renouvelés en 2010 - il y a un risque d'effets létaux sur 75 m de part et d'autre. Et d'effets irréversibles sur 90 m, là encore de part et d'autre. Chaque année, les vingt opérations de dépotage équivalent à 150 heures d'utilisation de la conduite à une pression comprise entre 5 et 10 bars. Autre donnée inquiétante, l'épaisseur nominale de cette même conduite est de 8,2 mm, son épaisseur minimale devant être de 1,8 mm. Or, en certains points, l'épaisseur mesurée se situe entre 1,2 et 1,6 mm ».Pas étonnant donc, que l'avis de la Dreal soit aussi explicite. Cette dernière relève une corrosion généralisée et importante sur la quasi-totalité de la canalisation. À la clé, 22 000 points de corrosion observés en 2009. Avec une évolution difficile à estimer, sans qu'il en soit possible, selon GRTgaz « d'en déterminer scientifiquement et rigoureusement l'ampleur ».Et il faut ajouter au tableau déjà sombre des incertitudes sur les mesures, une contrainte physique supplémentaire due à l'enchaînement de cycles de pression du butane sous forme liquide sur un tuyau affaibli, et une implantation en pleine ville…La Dreal propose donc au préfet deux arrêtés. D'une part, mettant en demeure GDF Suez de « faire cesser le danger représenté par la canalisation actuelle et d'en arrêter l'exploitation dans un délai maximal de 24 mois». D'autre part, de donner une suite favorable à la demande de dérogation, mais « limitée à un délai maximum de 24 mois conditionné à la mise en œuvre de mesures techniques spécifiques destinées à garantir la sécurité de l'ouvrage et de son exploitation pendant cette période ».Il est, par ailleurs, proposé de solliciter l'avis de la Commission départementale de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques « compte tenu de l'importance de cette affaire ».

 

Quid de cyrénée?   Quoi qu'il en soit, l'arrêt total de l'exploitation est prévu à la date du 15 octobre 2014. GDF avait, pour sa part, demandé de surseoir jusqu'au 30 juin 2015.Au-delà de ces conclusions, des questions. « Pourquoi refaire ce tuyau alors que l'enterrement des cuves de gaz était prévu au Vazzio ? », s'interrogent les organisateurs de la conférence de presse. Autre problématique, la reconstruction d'une nouvelle canalisation ne risque-t-elle pas de porter un coup au projet Cyrénée ? Ce dernier présente deux intérêts majeurs : l'alimentation de la future centrale thermique et de la ville en gaz naturel. Si l'on investit dans un autre tracé, c'est le gazoduc qui pourrait bien à son tour, subir les méfaits d'une corrosion… financière cette fois.

CUVES DE GAZ AU LORETTO. DANGER

Serge Guardiola, Lamia Chebani, Philippe Maire, Dominique Lanfranchi

Toni Casalonga, membre du Conseil Politique Régional

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